27 avril 2017
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La Kawasaki H1 500 : le mythe

Kawasaki H1 500

À l’origine, la H1 500 était envisagé comme une moto bicylindre en V, un triple en V ou en ligne, mais au final, elle a été bien plus que ça. La H1 était considérée comme la moto ayant la plus forte accélération au monde, en effet, elle pouvait parcourir 400 mètres en 13 secondes. Son moteur de 500 cc qui délivrait 60 chevaux y était pour beaucoup dans ses performances.

Un surnom amplement mérité

La Kawasaki  H1 500 est une moto de légende, de nombreux motards de par le monde peuvent le confirmer. Quarante années après sa sortie, cette moto continue encore à faire parler d’elle et à faire couler beaucoup d’encre. Le sobriquet de la  H1 500 est lié aux performances des chasseurs à réactions qui étaient alors capables de transpercer le mur du son : le Mach III. Dans les années 1970, les motards américains, quant à eux, l’ont surnommé  « bronco » en référence aux chevaux sauvages qui étaient très difficile à dresser.

La naissance du mythe

Alors que la Kawasaki H1 500 n’était encore qu’au stade de projet, les ingénieurs de la firme nippone l’avaient envisagé avec différents types d’architectures. La H1 500 devrait être une moto bicylindre en V, en triple V ou en ligne, mais ces idées furent abandonnées. La moto telle que vous la connaissez est donc un trois cylindres à deux temps d’une performance hors du commun. Après les premiers tests, les ingénieurs de chez Kawasaki ont décidé de la doter d’un système d’allumage électronique et cela, dans le but d’éviter l’encrassement des bougies. Ainsi, la moto pouvait atteindre son plein rendement de 120 chevaux.

Du fait de sa maniabilité, la H1 500 fut régulièrement améliorée. Malheureusement, sa production a dû être arrêtée en 1976 à cause du durcissement des lois sur les pollutions sonores et la pollution environnementale.

Kawasaki mise sur le confort des motards

Les ingénieurs de Kawasaki ont pris leurs temps dans la conception de la H1 500. Leur objectif était de fournir une moto qui pouvait faire qu’un seul avec le motard. Le confort était donc primordial. Ils ont donc décidé de mener des études poussées sur les suspensions. Ces dernières étaient d’ailleurs inspirées de la fourche avant que Ceriani venait de lancer en Italie. L’équipe en charge du projet a alors développé une fourche télescopique à ressorts intégrés  qui devient très vite un standard chez les motos de grosse cylindrée japonaises. L’équipe décida également de doter la moto une suspension arrière avec des amortisseurs à trois positions de réglage de la précontrainte.

Au terme de nombreuses modifications, l’équipe de Kawasaki finit par aboutir à un premier prototype. C’est ainsi que fut lancé pour la toute première fois, la moto la plus rapide du monde. Sans aucun effort particulier, l’engin pouvait franchir le cap des 190 km/h.

Bien que la moto fût rapide, les ingénieurs de Kawasaki ont dû faire face à un autre défi de taille. Il fallait désormais trouver des pneumatiques qui pouvaient supporter la vitesse de la moto. Les ingénieurs japonais ont donc décidé de collaborer avec Dunlop pour la mise au point du K77 qui n’était autre qu’une pneumatique révolutionnaire. Les caractéristiques de ce pneu étaient plus proches de celles d’un pneu de course, que celles d’un pneu de route.

La H1 500 part à la conquête du monde

Les ingénieurs de Kawasaki ont achevé la conception de cette moto en 14 mois. À l’issue de la première production en 1969, Kawasaki a envoyé la moto aux 4 coins du monde où elle fut très bien accueillie notamment par les Américains.

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