15 juillet 2015
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Les débuts de Kawasaki en France

Kawasaki Histoire France

Depuis plusieurs décennies, la marque Kawasaki est une référence dans le milieu de la moto, et sa simple évocation est synonyme de qualité et de fiabilité par les connaisseurs. Cependant, dès son arrivée en France, le géant japonais a été confronté à des concurrents de taille tels que Honda, Suzuki et Yamaha. Retraçons ensemble les débuts de la « marque verte » en France.

L’idée audacieuse d’un homme en 1967

Au milieu des années 60, alors que les motos restent encore rares sur les routes de France, Xavier Maugendre, un homme de chez Honda, se lance dans l’aventure Kawasaki. Avec l’aide d’Albert Judenne, rencontré chez Honda, et de Jean Murit, concessionnaire parisien qui dispose de ressources financières importantes, il fait le pari d’importer les motos Kawasaki sur le territoire.

Pour réaliser ce projet, le breton d’origine crée la micro-entreprise SIDEMM le 3 décembre 1967, alors que ses collaborateurs Judenne et Murit exercent encore leur métier respectif.

Des débuts timides en France

À ses débuts, la SIDEMM possède ses locaux au 7ème étage d’un immeuble parisien, à mi-temps, et en sous-location. Investisseurs comme clients sont frileux, il faut dire qu’il est difficile d’inspirer confiance dans de telles conditions, d’autant que la première cargaison de moto en mai 1968 est perdue (avant d’être finalement retrouvée sur le port de Barcelone).

Il faut attendre le déménagement dans de nouveaux locaux du 15ème arrondissement de Paris et l’arrivée de la 500 Mach III (avec laquelle Christian Ravel remporte les 1000 km du Mans) pour que la SIDEMM s’organise et se structure.

La compétition au service de la marque

La victoire de Christian Ravel marque un tournant pour Kawasaki en France, puisque c’est grâce à ce système de promotion que Xavier Maugendre popularise le nom de la marque. Après 3 années où les couleurs Kawasaki et Baranne (sponsor) sont portées sur le devant de la scène, Christian Ravel disparaît tragiquement, laissant seule la H1R Kawasaki, avant l’arrivée de Christian Léon qui reprendra rapidement le flambeau.

Par la suite, l’exposition de Kawasaki se développe grâce au tandem Godier et Genoud qui remporte le Bol d’Or en 1974 et 1975, et grâce aux titres mondiaux de Roche-Lafond et de Chemarin-Cornu. À la fin des années 70, la SIDEMM vend 10 000 motos par an et emploie 70 personnes.

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